Se réaliser sans "se dépasser"
- "Stop the glorification of busy" -
Avez-vous remarqué à quel point les modes de vie « occupés » sont valorisés?
On a tous un collègue qui arrive avant tout le monde au bureau et qui quitte le dernier. Et surtout, qui le fait valoir haut et fort.
Mais pourquoi a-t-on envie de se péter les bretelles lorsqu’on vient de terminer une semaine de 60 heures au boulot?
J’ai l’impression que, sans réellement nous en rendre compte, on se plait à penser que plus on est dans le jus, plus on a une valeur ajoutée.
Si je suis occupée, c'est que mes efforts doivent être utiles pour quelqu'un, quelque part. Si je suis débordée, c'est que ce « quelqu'un, quelque part » en redemande!
Voilà une idée valorisante.
Ajoutons à ça le fait qu’à notre époque, pour s’accomplir, il faut « se dépasser ». Faire de notre mieux n’est plus suffisant. En fait, si on te glisse à l'oreille que tu as fait de ton mieux, c'est probablement en réponse à ce que l'on considère un échec…
Il faut plutôt « repousser ses limites », car « no pain, no gain » ! Franchement, tout le lexique de la performance m’étourdit. À ce rythme, je risque bien plus de m'évanouir que de m'épanouir.
Car si l'objectif d'une vie est le bonheur, l'épanouissement est pour plusieurs la condition.
J’ai donc envie de vous dire : ne sacrifions pas tout au nom du travail.
De mon côté, mon sentiment de plénitude est dans les petites choses. J’essaie de prendre du recul, de trouver mon équilibre et de façonner, peu à peu, mon lieu de satisfaction. .
Je vous invite à y réfléchir! À chacun son équilibre ;)
#stoptheglorificationofbusy