Comment le #SlOW peut vous aider à être plus créatif
Nous voilà samedi matin. Et comme tous les samedis, je partage avec vous la beauté de ralentir. Aujourd’hui, mon plaidoyer en faveur du slow parle de créativité. Je vous explique pourquoi il fait bon prendre son temps, quand vient le temps de chatouiller notre imagination.
Prenons l’exemple de la créativité dans nos vies professionnelles. Que vous soyez un artiste ou un ingénieur, on a tous besoin de créativité. C’est primordial autant dans la création d’une œuvre, que dans le développement de n’importe quel projet novateur ou dans la recherche d’une solution astucieuse.
Toutefois, dans beaucoup de milieux, le contexte de travail est dominé par l’urgence. Une situation regrettable, car l’inspiration ne vient pas avec la précipitation! Mais ce n’est pas tous les employeurs qui l’ont compris. Certains confondent « prendre son temps » et « perdre son temps ».
Il faut donc faire valoir haut et fort que la créativité ne se commande pas dans l’immédiat. La raison est simple : quand notre temps est compté, on doit aller de l’avant avec notre première idée. Or, la première idée est rarement la meilleure… Elle appartient plus souvent qu’autrement à la famille du « déjà-vu » ou du « cliché ». Normal, puisque, dans une course contre la montre, le réflexe est de se tourner vers ce que l’on connait. Conclusion : on ne peut s’attendre qu’à un résultat plutôt banal lorsque l’on demande à un créatif de produire dans l’empressement.
Alors, quoi faire pour donner la chance aux idées de parvenir à nous? C’est simple, il faut faire de la place. Ça vous est arrivé c’est certain : une idée prodigieuse qui survient dans la douche! La preuve que les étincelles de génie apparaissent souvent quand on fait le vide.
L’ennui, terreau fertile pour l’imagination, est aussi un bon exemple. Que fait un enfant qui s’ennuie? Il se tournera vers son imaginaire, en s’inventant des jeux et des histoires dont il est le héros.
Tout ça c’est logique, puisqu’en mettant le « conscient » sur pause, on laisse alors plus de place à l’inconscient pour s’animer. Et le processus d’inspiration, c’est précisément là que ça se passe : dans l’inconscient. Même si on a l’impression que nos illuminations sont soudaines, les bonnes idées frayent leur chemin dans notre esprit tranquillement. Elles se nourrissent de tout ce qu’on croise et se dessinent dans notre tête, petit morceau par petit morceau.
Autrement dit, même si vous ne l’avez pas vue venir et que vous vous expliquez parfois mal d’où elle vient, sachez que cette bulle au cerveau qui vous a fait crier « eurêka ! » était en gestation depuis un bon moment dans votre inconscient.
Donc, je répète, le temps de repos est nécessaire. C’est ce qui permet de renouveler nos énergies et d’y voir clair. Vous voyez maintenant pourquoi le match entre « stress » et « création », ça donne un peu un couple dysfonctionnel…
Morale de l’histoire, si vous voulez réveiller votre créativité, allez prendre l’air, faites un tour, méditez ou déconnectez-vous pour un moment et, surtout, ne culpabilisez pas!