Par définition, un luxe est ce que l’on se permet de manière exceptionnelle, ou trop souvent, ce que l’on ne se permet pas du tout.
Pour s’offrir du luxe, on pense souvent qu’il faut sortir son portefeuille et que cela va coûter cher. Après tout, l’expression populaire nous dit qu’on se « paye » du luxe. On pense : coûteux et somptueux. On pense : inaccessible.
Qu’on lui coure après ou qu’il nous rattrape, le temps est compté.
Pensez-y, on nous répète que « le temps c’est de l’argent ». Vraiment? Car il me semble impossible de déposer des heures à la banque…
Carl Honoré, auteur du livre « Éloge de la lenteur » nous dit, au contraire, qu’un bon usage de la lenteur pourrait rendre notre existence plus riche.
Connaissez-vous des gens qui se sont égarés? Des gens qui avec le temps, le boulot, l’hypothèque, la routine, les enfants, … se sont embarqués dans une vie qui ne leur correspondait pas ou qu’ils n’aiment pas? Ça m'est moi-même arrivé et autour de moi, je vois beaucoup des gens qui malgré leur bon vouloir, leurs bonnes intentions, sont exténués et ne prêtent plus attention à ce en quoi ils croient vraiment, ce qui les faisait auparavant vibrer, car leur priorité est devenue de survivre.
Ce n'est pas nouveau, l'arrivée du printemps nous donne envie de nettoyer. Mais pas juste faire notre ménage habituel, quelque chose de plus en profondeur, un peu comme pour faire de la place pour la vie qui reprend. Et qui dit grand ménage dit nettoyant. Si comme moi vous faites vos nettoyant maison, vous ajoutez probablement des huiles essentielles. Mais bien au-delà de leurs bonnes odeurs, voici quelques une de leur vertus.
Après quoi courons-nous? Le temps? L'argent? L'agrément? Toutes ces réponses peut-être.
Mais, je crois que la bonne question à se poser est pourquoi? À quoi bon courir, travailler et puis acheter des choses qui font gagner du temps, puis courir pour les payer, puis en acheter d'autres parce qu'on a de moins en moins de temps, si le but ultime de la vie est d'en profiter, d'avoir du plaisir et de bien vivre?
Le beau. S’il est considéré sujet de superficialité pour certains, c’est tout l’inverse pour moi.
Par beauté, je n’entends pas « standards esthétiques » et encore moins « perfection ». Pour moi, le beau est surtout environnant. Il est une expérience sensorielle qui implique de la lumière, de la chaleur, des couleurs, des formes, du mouvement. Bref, tout ce qui peut exalter nos sentiments.
